Comment s'habiller et s'équiper pour randonner ?

 

La météo et la température peuvent varier très rapidement lors d'une randonnée, surtout en haute montagne et/ou lorsqu'il y a du vent. Il faut aussi prendre en compte le poids de l'équipement, pour limiter au maximum celui du sac à dos.

Voici quelques informations sur l'équipement adapté à la pratique de la randonnée.

 

L'effet Windchill

 

En altitude, il n'est pas impossible de rencontrer des températures très basses ou négatives, alors qu'il fait très chaud dans la vallée. C'est d'autant plus vrai s'il y a du vent, qui accentue considérablement le froid ressenti. C'est ce qu'on appelle "L'effet Windchill" :

Temperature ressentie vent copie

Il faut donc prévoir de quoi bien se couvrir si la randonnée suppose d'atteindre une altitude autour de 3000 m et si la météo prévoit de la fraîcheur et du vent, surtout les pieds, les mains et la tête qui se refroidiront plus vite que le reste du corps qui lui, sera plus ou moins réchauffé par l'effort.

Pour lutter contre le froid, il faut boire régulièrement, chaud si possible : quelques gorgées tous les quarts d'heure est plus efficace pour s'hydrater qu'une grosse ration toutes les heures.

  

Le principe des trois couches

 

Pour se vêtir en montagne par temps froid ou pour une randonnée de plusieurs jours, il est conseillé de respecter le principe des "trois couches", c'est à dire porter au moins trois couches de vêtements afin d'emprisonner l'air entre chaque couche et, ainsi, mieux conserver la chaleur du corps.

Une première couche pour évacuer l'humidité : il s'agit d'un tee-shirt à grandes manches thermique léger, prévu pour le sport. Il en existe en polyester, mais le mieux est d'en choisir un en laine mérinos. Pour le bas : un collant thermique, si possible en laine mérinos.

Une deuxième couche pour tenir chaud : une polaire ou une softshell. Pour le bas, un pantalon de randonnée.

Une troisième couche pour isoler du vent et de la pluie : une veste imperméable ET respirante pour ne pas accumuler de l'humidité par l'intérieur : voire le chapitre plus bas. Pour le bas, un sur-pantalon imperméable.

S'il fait très froid, on peut bien sûr ajouter un autre vêtement au niveau de la deuxième couche, sous la veste imperméable. Dans le cas contraire et s'il n'y a pas de vent, on peut se passer de la veste (la troisième couche).

Prévoir une couche isolante et bien chaude pour les pauses, par exemple pour le pique-nique ou le soir au bivouac. L'idéal est une doudoune en duvet. Le corps se réchauffe pendant l'effort puis se refroidit très vite à l'arrêt. La doudoune doit être réservée aux arrêts, car elle ne permet pas d'évacuer la transpiration pendant l'effort. Cependant, si la doudoune est compressée sous une veste un peu trop étroite, elle ne pourra pas isoler du froid, car c'est le gonflant qui assure cette isolation. Si la doudoune est écrasée, il n'y a plus de gonflant, donc plus d'efficacité. Dans ce cas, préférer une polaire à poils longs (voir plus bas).

  

Les tissus imperméables et respirants type Goretex

 

Lors d'un effort et encore plus en haute montagne, il est primordial de prévoir des vêtements imperméables et surtout respirants, car, la plupart du temps, l'humidité vient de l'intérieur, issue de la transpiration. Il faut donc que cette humidité puisse être évacuée. C'est encore plus important lorsqu'il fait froid, car il n'est pas possible de se réchauffer lorsqu'on est mouillé ou humide.

Les vestes résistantes, imperméables, coupe-vent et respirantes sont appelées Hardshells (ou coquilles) par opposition aux Softshells qui sont souples et déperlantes, mais peu imperméables.

Pour évaluer l'imperméabilité d'un tissu selon la norme EN 20811 (ISO 811:1981), on mesure la pression d'eau (en millimètres ou en Schmerber) à partir de laquelle la matière commence à laisser passer l'eau. Pour la tester, on place le tissu (ou la membrane de type Gore-Tex) sous une colonne d'eau (un tube rempli d'eau). Si les premières gouttes passent à travers le tissu quand la colonne d'eau mesure 5000 mm de haut, on dit que ce tissu est imperméable à 5000 Schmerber. Cette unité a été inventée par Charles-Edouard Schmerber.

1 Schmerber = 1 mm de colonne d'eau = 10 pascal (10 Pa) = 0.1 mBar = 0.1 g/cm2. 10000 Schmerber, soit une colonne d'eau de 10000 m (10 mètres) correspond à une pression de 1 bar, soit 10 N/cm2 (newton/cm2) ou encore 1 kg/cm2.

Une pluie dépasse rarement l'équivalent de 2000 Schmerber, mais à certains endroits (bretelles du sac à dos), la pression exercée sur le tissu peut correspondre à l'équivalent de 8000 Schmerber. Sur le terrain, la résistance réelle à l'eau dépend de trois facteurs : la pression de l'eau, la pression exercée par le sac à dos ou tout autre appui et le temps d'exposition à l'intempérie. Il faut donc que le vêtement affiche un minimum de 10000 Schmerber pour être considéré comme correctement imperméable. On considère qu'à partir de 20000 Schmerber, le tissu est parfaitement imperméable.

* 5000 mm est une imperméabilité faible qui ne protège que d'une pluie fine ou de légères chutes de neige.

* 10000 mm protège d'une pluie modérée ou de chutes de neige modérées et un peu humides.

* 15000 mm offre une bonne résistance face à de fortes averses de pluie ou de neige.

* 20000 mm protège de tout type de précipitations, même extrêmes.

Certaines marques, telles que The North Face, indiquent l'imperméabilité en PSI (Pounds per Square Inch : livres par pouce carré).

1 PSI équivaut à environ 0,07 bar (70 g par cm2), 7000 Pa et 700 Schmerber.

Un vêtement qui affiche 25 PSI est déjà très imperméable, car cela correspond à plus de 17000 Schmerber. Un PSI de 40 équivaut à près de 28000 Schmerber, c'est à dire l'imperméabilité d'un Gore-Tex.

La respirabilité est la capacité de laisser s'échapper la transpiration. Certaines marques telles que Gore-Tex ou Décathlon indiquent la respirabilité par un coefficient RET (Resistance Evaporative Transfert, que l'on peut traduire par "Résistance textile à l'évaporation"). Il répond à la norme européenne ISO 11092. Le RET est mesuré en m2/pa/w. Il détermine la résistance qu'oppose un tissu à l'évacuation de l'humidité. Plus cette résistance est faible, plus la matière est respirante. Plus le RET est petit, plus le vêtement est respirant :

* RET au-delà de 20 : le vêtement n'est absolument pas respirant.

* RET entre 12 et 20 : le vêtement est faiblement respirant.

* On considère que vers RET 12, la respirabilité est suffisante pour des efforts modérés, mais elle sera inadaptée pour un effort soutenu.

* RET inférieur à 6 : le vêtement est très respirant et adapté pour un effort soutenu.

Parfois, la respirabilité est exprimée avec la mesure MVTR (Moisture Vapor Transmission Rate : taux de transfert de la vapeur d'eau) en fonction de la quantité d'eau, en grammes, qui peut s'échapper d'un mètre carré de tissu en 24 h (gr/m2/24 h). Plus ce taux est élevé, plus le tissu est respirant :

* A partir de 5000, le vêtement est modérément respirant. 

* Un MVTR de 10000 indique que le vêtement est respirant.

* Au delà de 20000, le vêtement est très respirant.

Ces deux unités de mesure n'expriment pas tout à fait la même chose : le RET mesure l'énergie (la pression) nécessaire pour faire passer la vapeur d'eau à travers un tissu. Le MVTR mesure la quantité d'eau capable de s'évacuer en 24 h. Il est difficile de comparer des vêtements dont les performances en terme de respirabilité ne sont pas exprimées dans la même unité. Par exemple, une veste polaire est très respirante, mais elle ne peut pas toujours nous maintenir au sec si elle est trop chaude et qu'elle nous fait transpirer. Cette veste obtient donc de très bons résultats avec la mesure MVTR, mais très mauvais avec le RET. Il est difficile de comparer les deux. Voici un ordre d'idée pour faire la conversion :

* Un RET inférieur à 4 correspond environ à 30000 dans la mesure MVTR.

* RET 5 correspond environ à 20000.

* RET 9 : 10000.

* RET 10 : 5000.

Attention, selon le type de membrane, la respirabilité n'est efficace que si l'air ambiant est sec. Si l'air est trop humide ou s'il pleut, le tissu se charge d'eau et empêche l'humidité de sortir. Autrement dit, s'il pleut, nous serons mouillé, non pas par la pluie, mais par la transpiration.

D'autres marques utilisent la mesure de perméabilité à l'air indiquée en CFM (Cubic Feet per Minute), exprimée en gr/m2/seconde. Par exemple 0,5 CFM signifie que le tissu laisse passer 2 litres d'air par m2 par seconde, ce qui est énorme. Une perméabilité de 0 CFM signifie que l'air ne passe pas du tout, ce qui rend le vêtement parfaitement coupe-vent, tout en permettant toutefois d'évacuer l'humidité. Certaines marques choisissent de laisser l'air circuler légèrement de l'extérieur vers l'intérieur pour une meilleure respirabilité, mais ce n'est pas indispensable.

L'imperméabilité peut être obtenue grâce à un enduit imperméable plus ou moins résistant. La plupart des vêtements sont recouverts d'une fine couche d'imperméabilisant appelée DWR (Durable Water Deperlant) sur l'extérieur du tissu : c'est un revêtement qui permet à l'eau de former des perles et de s'écouler sur la couche extérieure du tissu au lieu d'être absorbée. Un vêtement uniquement recouvert de DWR est imperméabilisé grâce à la déperlance qui permet de faire glisser les gouttes d'eau et ainsi d'éviter qu'elles pénètrent la première couche. On trouve également cette couche DWR sur les vêtements qui disposent d'une membrane (Gore-Tex ou autre). La plupart des membranes stoppent l'eau après qu'elle soit passée à travers la première couche du vêtement, ce qui le rend imperméable, mais l'eau retenue dans la première couche alourdit le vêtement et empêche la vapeur d'eau de sortir. Au bout d'un moment, l'enduit s'use et la déperlance diminue. Il faut alors réimperméabiliser le vêtement grâce à une bombe de produit spécifique. Le plus connu est celui de la marque Nikwax.

Certains tissus, comme le DryVent de la marque The North Face, sont recouverts d'un enduit plus technique sur la face intérieure qui agit comme une membrane, mais qui sera moins résistante et moins durable.

Le plus souvent, l'imperméabilité repose sur la présence d'une membrane extrêmement fine, recouverte de part et d'autre par un tissu afin de solidifier et épaissir l'ensemble.

Les membranes sont composées de PTFE ou de polyuréthane, moins polluant. Elles sont associées à d'autres tissus pour former deux, trois ou 2,5 couches :

* Un tissu "3 couches" a l'aspect d'une seule couche et est composé d'une membrane recouverte de chaque côté par un tissu plus épais. Pour l'alpinisme, les vêtements 3 couches sont recommandés. Ils sont plus solides, mais aussi plus rigides.

* Un tissu "2 couches" est plus lourd et plus volumineux que le 3 couches. Il associe une couche composé d'un tissu extérieur collé à la membrane et une doublure intérieure en maille pour protéger la membrane.

* Un tissu "2 couches et demi" (ou 2,5) est plus fragile. Il ressemble au 2 couches, mais le tissu en maille est remplacé par un imprimé en relief. Les vêtements avec membrane 2,5 couches sont plus fragiles et déconseillés pour l'alpinisme.

Si le tissu qui est ajouté à une membrane est fin, le vêtement sera plus respirant, mais aussi plus fragile. Certaines membranes affichent une bonne respirabilité, mais ne commencent à être efficaces que lorsque l'intérieur du vêtement est saturé en humidité. De nouvelles membranes offrent une respirabilité instantanée ou une respirabilité liée à la température : s'il fait froid, la membrane garde la chaleur à l'intérieur au lieu de l'évacuer/s'il fait chaud, la membrane respire.

La technologie la plus connue est celle des membranes Gore-Tex qui sont réputées pour être très imperméables et respirantes. Les membranes Gore-Tex sont toutes censées être imperméables à 28000 Schmerber. Leur respirabilité est par contre très variable d'une membrane à l'autre, allant de moins de 3 à 13 selon les autres tissus qui lui sont associés.

La membrane Gore-Tex est une très fine couche de 0.01 mm de polytétrafluoroéthylène (PTFE), aussi appelé Teflon. Ce matériau a été mis au point en 1938. Bob Gore, au début des années 1970, découvre que si l'on étire du Teflon, des pores microscopiques commencent à apparaître. La membrane Gore-Tex est donc une très fine couche de Teflon étiré (ou expansé : ePTFE) qui possède plus d'un milliard de trous microscopiques par cm carré. Ces trous de 0.2 micron de diamètre sont 20000 fois plus petits qu'une goutte d'eau, ce qui rend la membrane parfaitement imperméable. Ils sont 700 fois plus gros qu'une molécule de vapeur d'eau, l'humidité de la transpiration peut donc s'évacuer.

Les membranes Gore-Tex se déclinent aujourd'hui en différentes versions plus ou moins performantes. En voici quelques-unes :

* Le Gore-Tex standard qui offre un bon rapport qualité/prix.

* Le Gore-Tex Pro a une membrane renforcée et une construction en 3 couches. Il est plus résistant à l'abrasion, donc adapté à l'alpinisme. Son RET varie de 3 à 6.

* Le Gore-Tex Active est léger et plus respirant (RET < 3), mais aussi plus fragile malgré une construction en 3 couches.

* Le Gore-Tex C-Knit offre le meilleur compromis entre imperméabilité, respirabilité, durabilité et souplesse.

* Le Gore-Tex Paclite est très respirant, souple et léger, mais plus fragile. Son RET est de 4.

La technologie Gore-Tex appartient à la firme américaine Gore. Les marques de vêtements ou chaussures qui souhaitent l'utiliser doivent l'acheter très cher. C'est pourquoi, depuis quelques années, elles cherchent à développer leur propre membrane pour être autonomes, ne plus avoir à rétribuer l'entreprise Gore et pour concurrencer les vêtements à base de Gore-Tex. Ces nouvelles membranes sont de plus en plus performantes et n'ont plus rien à envier au Gore-Tex :

* Une des premières membranes à avoir concurrencé le Gore-Tex est le MP+ de l'entreprise française Francital. Leurs vêtements sont commercialisés sous les marque Vertical et Raidlight. Cette membrane en polyuréthane contient des molécules hydrophiles qui aspirent la vapeur d'eau et l'évacuent vers l'extérieur. Elle est donc très respirante, avec un RET autour de 2. Par contre, elle est, en théorie, moins imperméable que le Gore-Tex. Il semblerait toutefois qu'elle soit beaucoup plus imperméable que les 10000 qu'elle affiche.

* The North Face utilise une membrane en polyuréthane DryVent Alpha (très résistante pour l'alpinisme) ou un enduit performant et résistant DryVent. Cette technologie était précédemment dénommée HyVent. Les tissus Dryvent peuvent avoir plus ou moins de couches : 2.5 L (aussi appelé DT), 2 L ou 3 L. Seuls ceux qui portent la dénomination "alpha" contiennent une membrane. The North Face communique peu sur les performances du Dryvent ou donne des chiffres incohérents. Il semblerait que le Dryvent soit imperméable à 15000/25000, selon les sources. La respirabilité serait supérieure à 12000, voire 15000.

* La marque Columbia insère dans ses vêtements deux types de membranes : la membrane Omni-Dry et, encore plus efficace, la membrane Out-Dry qui a la particularité d'être à l'extérieur des vêtements, contrairement aux autres membranes qui sont à l'intérieur et qui empêchent l'eau de pénétrer au-delà de la première couche. Avec la technologie Out-Dry, il n'y a plus de problème d'accumulation d'eau dans la première couche, car l'eau n'entre pas du tout. La toile extérieure ressemble un peu à un ciré. Certains utilisateurs rapportent que leur vêtement doté de la technologie Out-Dry est extrêmement imperméable, mais peu respirant.

* Mountain Hardwear, qui appartient au groupe Columbia, utilise le Dry.Q. Le Dry.Q Elite est fabriqué par General Electrics comme l'eVent dont il est une variante. Il est très imperméable et respirant. Il est composé de Téflon comme le Gore-Tex. Contrairement à la plupart des membranes qui sont recouvertes d'un tissu enduit, ses fibres sont recouvertes d'une protection hydrophobe, comme c'est le cas pour l'eVent. Montain Hardwear se distingue de ses concurrents dont l'effet de respirabilité des membranes commence à agir uniquement quand l'intérieur du tissu est mouillé. Le Dry.Q respire immédiatement, sans attendre qu'il y ait de l'humidité à l'intérieur du vêtement, mais cela n'est vrai que pour le Dry.Q Elite, les autres membranes Dry.Q ne sont pas faites dans le même matériau. Le Dry.Q se décline en différentes versions : le Dry.Q Elite est ultra imperméable et ultra respirant, il se trouve sur les vêtements hauts de gamme et affiche une imperméabilité de 40000 mm et une respirabilité de 30000 g/m2/24 h. Le Dry.Q Evap offre une très bonne respirabilité. Le Dry.Q Active est léger et très respirant : 20000 en imperméabilité et respirabilité. Quant au Dry.Q Core, c'est le modèle économique, mais tout de même très performant en terme d'imperméabilité (10000) et de respirabilité (10000). Chez Mountain Hardwear, une autre membrane , le VaporDry, affiche une imperméabilité de 16000 et une respirabilité de 26000.

* La membrane eVent, mise au point par la société General Electrics, offre une imperméabilité allant de 10000 à 30000 Schmerber, en plus d'une très bonne respirabilité : 20000 à 30000 en MVTR. Chaque fibre de la membrane est recouverte, ce qui favorise la respirabilité, davantage que lorsque la membrane est recouverte d'une couche globale. Le transfert de l'humidité se fait avant même que la membrane ne soit mouillée. Elle fonctionne un peu comme le Gore-Tex, mais est plus fragile et moins durable. L'eVent DValpine est un tissu trois couches très protecteur. L'eVent DVstorm est un peu plus respirant que l'eVent DValpine. Le RET est annoncé à 2,7.

* La membrane NeoShell de Polartec est très imperméable et extrêmement respirante. Conçue en polyuréthane microporeux, cette membrane est très légère. L'imperméabilité est de 10000 Schmerber et la respirabilité est excellente.

* La membrane Sympatex n'a pas de micro-pores, mais des micro-canaux qui traversent le tissu dans toutes les directions pour évacuer la transpiration plus rapidement. Elle est également très imperméable, annoncé à 45000 Schmerber, avec un RET mesuré à 1,5.

* Le japonais Toray a développé la membrane Dermizax en polyuréthane. Elle n'a pas de pores, mais des molécules "mobiles" qui évacuent la vapeur d'eau en fonction de la température du corps : plus on a chaud, plus les molécules sont mobiles et plus la membrane est respirante. Le Dermizax DX est le modèle de base, dont la priorité est la protection. Le Dermizax EV a une membrane plus fine pour une meilleure respirabilité. Le Dermizax NX est le modèle haut de gamme très respirant.

* Millet imperméabilise ses vêtements grâce à sa technologie Dry-Edge. Il y a plusieurs "qualités" de vêtements qui contiennent du Dry-Edge, avec des performances allant de 5000 à 10000 pour l'imperméabilité et la respirabilité.

* Patagonia fabrique la membrane H2NO à partir de bouteilles recyclées. Cette membrane est efficace, avec une imperméabilité qui va de 10000 à 20000 et une respirabilité supérieure à 12000.

* Eider a mis au point la membrane Defender. C'est une membrane microporeuse apposée sur la matière extérieure du vêtement. Sur internet, on trouve des vêtements qui bénéficient d'une membrane Defender avec des performances allant de 10000 à 20000 en imperméabilité et de 5000 à 15000 pour la respirabilité.

* La membrane Pertex Shield offre une imperméabilité et une respirabilité de 20000.

 

Mon avis sur quelques articles

 

Je conseille particulièrement de s'équiper de tee-shirts (manches courtes pour l'été et manches longues pour l'hiver) et de chaussettes en laine mérinos. Cette matière tient chaud en hiver et rafraîchit en été. Lorsque le vêtement est mouillé, la sensation d'humidité sur la peau est limitée et, surtout, la laine mérinos bloque l'apparition des mauvaises odeurs liées à la transpiration, à condition de sentir bon avant de les enfiler. C'est une fibre textile réellement magique. Il vaut mieux toutefois éviter les vêtements en 100 % laine mérinos, car moins solides. Un tee-shirt avec 70 % de laine mérinos est bien suffisant, comme c'est le cas de certains vêtements vendus chez Décathlon (de grande qualité). Je déconseille les vêtements de la marque phare Icebreaker, qui m'a déçue. Très chers, les vêtements ne sont pas durables, ils s'abiment très rapidement.

 

Pour s'hydrater, je prébiscite le Convertube qui se branche sur différents contenants, car vendu avec quatre fixations. Il peut s'utiliser avec une bouteille d'eau pétillante ou de soda (remplis d'eau, évidemment). Il ne fonctionne pas avec de simples bouteilles d'eau, à part les bouteilles d'Evian paraît-il, ce qui n'est pas gênant, car ces bouteilles sont généralement très fragiles. Il faut que le bouchon soit "haut", donc le pas de vis haut également, comme sur les bouteilles de soda ou de Quézac par exemple.

 

 

Scource convertube 04

Utiliser un tube plutôt qu'une poche à eau présente de nombreux avantages :

* Pas de problème pour installer la bouteille dans le sac à dos, contrairement à une poche qui est souple, fragile et qui ne tient pas debout.

* Pas de problème pour nettoyer la poche ; il suffit de changer de bouteille.

* On a le choix du volume d'eau que l'on emporte : une petite bouteille ou une gourde pour une promenade. Une plus grande pour une randonnée, par exemple, une bouteille de Quézac qui contient 1.15 litre. Une très grande bouteille de soda, d'1.5 à 2 litres, pour une grande randonnée par temps chaud. Une poche, au contraire, contient toujours le même volume.

C'est le tube indispensable pour les randonneurs qui veulent boire souvent, sans s'arrêter, déposer le sac, sortir la gourde... Il est fabriqué dans un plastique qui ne diffuse ni odeur ni goût. Il est solide et de très belle qualité. On peut le fixer avec des crochets que l'on trouve sur Aliexpress à moins d'1 euro les deux (voir plus bas) et le couvrir en hiver avec une housse en néoprène à 1 euro (Voir plus bas aussi).

Il est vendu entre 20 et 24 euros, le plus cher étant chez Sport 2000 et Espace Montagne.

Le voici sur Amazon : Cliquer ICI.

Le Convertube peut être fixé par des crochets sur la bretelle du sac à dos (à condition qu'elle soit doublée d'une lanière). Ces crochets qui ne coûtent que quelques dizaines de centimes sont très résistants et pratiques : Cliquer ICI.

Crochet tube

 

Voici quelques produits vraiment pas chers et intéressants :

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Je déconseille fortement la marque MILLET dont les produits, excessivement chers alors qu'ils sont pourtant fabriqués en Asie, sont de qualité très médiocre et très peu durables. De plus, cette marque française à l'origine appartient désormais à un groupe suisse.